Longtemps, la France a été décrite comme la “fille aînée de l’Église”. Si notre pays n’est plus dirigé par des rois “très chrétiens”, successeurs de Clovis, premier roi baptisé, ni unifié autour de la défense du catholicisme, le paysage des villes et des campagnes demeure marqué par les témoins monumentaux de cette foi. Chapelles, collégiales, prieurés, croix de chemin, cathédrales… Bagalad part à la rencontre de ces patrimoines petits et grands, omniprésents, et écoute vos histoires.
Petits patrimoines religieux
Qui ponctuent les paysages français
Soudain, dans les bois noirs une clairière s’ouvre, remplie de lumière, avec une minuscule chapelle posée tel un bijou dans un écrin de verdure. Elle semble sortir d’un conte de fées, cette chapelle dessinée sur son lit d’herbes, avec sa grande porte, ses petites fenêtres, sa tourelle, et ses murs de pierre où le soleil à travers les feuilles fait naître des vagues. On tombe alors immédiatement sous son charme.
Marie, Merry-la-Vallée (Yonne)

Le prieuré de Charrière
“Cette chapelle appartenait à un ancien convent franciscain. Je lui trouve un charme fou, dans son cadre de verdure, sur un promontoire dominant la rivière. Je passais souvent près de la chapelle quand j’étais gamin.”

Le pic Alibert
“Dressée sur son piton, la Vierge surplombe les méandres de la rivière et les paysages environnants. Les habitants de la région aiment s’y rendre, en balade ou en pèlerinage, pour s’y recueillir ou s’y reposer.”

La chapelle Saint-Félix
“Régulièrement, des balades partent du village, comme de petits pèlerinages vers la chapelle. Tout le monde s’y rassemble, autour d’un café chaud, pour prier et se recueillir. Je trouve ça très beau,.”
Grands monuments de l’Eglise
Les chefs d’oeuvres des bâtisseurs qui nous fascinent
On ne peut y rester insensible. Quand on imagine ce chantier au XIIe siècle, on ressent l’implication de nos ancêtres bâtisseurs, à travers une chose qui leur était chevillée au corps et à l’âme : leur foi, et le besoin de la transmettre aux générations à venir. Aujourd’hui, nous en sommes tous les témoins. On ne peut ressortir de l’église sans ressentir cette trace indélébile de la foi des bâtisseurs – et je trouve cela extraordinaire et émouvant.
Catherine, Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme)

La cathédrale Saint-Étienne
“Lorsqu’on se tient sur le parvis, la cathédrale impressionne par sa stature ; l’étroitesse de l’espace empêchant tout recul, elle échappe aux tentatives de la capter par la photo. Peut-être que l’absence de recul est voulue, car elle renforce son impression d’immensité.”

L’église de Saint-Nectaire
“Regardez autour de vous : passionnés d’art roman, pèlerins, visiteurs de passage, tous sont respectueux ; cette église inspire une affection, des émotions artistiques et spirituelles, et l’impression d’être accueilli, protégé.”

La cathédrale Saint-Pierre
“Je connais cette cathédrale depuis que je suis née, cela faisait 22 ans que je passais devant ; pourtant, c’est en y travaillant que j’ai compris que je ne la connaissais pas vraiment, et que j’ai forgé avec elle un lien intime.”
Églises romanes
Il est rare de trouver une chapelle romane avec autant de lumière ! J’aime l’atmosphère que cela crée. Finalement, c’est l’une des seules églises où je ne rentre pas pour observer l’art des statues ou des vitraux, comme je le ferais dans une église de Paris ou d’ailleurs ; mais parce je la connais et que je m’y sens bien, et que j’apprécie y passer du temps avec ma famille
Théo, Chamalières (Puy-de-Dôme)

L’église Sainte-Agathe
“Le plus vieil édifice du village est une église du 11ème siècle. Mon grand-père, le garde-champêtre du village, comptait dans ses attributions de remonter, tous les dimanches, l’horloge du clocher.”

L’église Notre-Dame de Chamalières
“C’est ainsi un ensemble bicolore, qui mêle la pierre blonde de l’architecture romane à la roche de lave noire des ajouts modernes. Cette double nature participe à l’atmosphère accueillante de l’église, plus simple que les églises gothiques.”

L’église Saint-Jacques-le-Majeur
“C’est une église ancienne, romane, qui contraste avec le gothique flamboyant de la basilique voisine. À l’intérieur, certains bancs ont au moins 200 ans ; à l’époque, ils étaient décernés à certaines familles, dont la mienne, une ancienne famille du village.”

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